Jour 8 : Iwwerschwemmung (inondation)

Aujourd'hui joie, il pleut ! La chaleur a bien failli nous tuer tous les trois hier. Surtout Paul que nous soupçonnons d'avoir attrapé le COVID. Il nous avouera par la suite qu'il a passé le week-end précédent dans une communauté autogérée, je ne dis rien mais je sais à quoi m'en tenir, promiscuité et compagnie. Daniel et moi prenons alors des mesures drastiques et décidons de ne plus piquer dans son assiette. Bref, nous sortons enthousiastes et pleins d'entrain. Avis de grand frais, on sort de la ville et la gentille bruine se transforme  en averse qui nous trempe immédiatement de la tête aux pieds, surtout notre malade, qui n'en mène pas large. On a 65 km à faire et les côtes s'ajoutent aux montées comme hier. Sur ce, notre hôtesse de ce soir envoie un SMS pour dire qu'elle a un conseil de classe ce soir et qu'on doit arriver plus tôt que prévu. Pfuitt, adieu le déjeuner, on décide de zapper le repas du midi. Total, on pédale toute la journée le ventre vide. Heureusement, on arrive assez vite, la pluie s'est arrêtée, l'étape du jour se termine sur du plat ou quasi et notre hôtesse est charmante. On sort manger et Paul veut s'acheter des mouchoirs en papier, il rentre dans un city market et il en ressort avec 15 paquets de 9 mouchoirs, ça fait beaucoup de mouchoirs, on espère que ça suffira.

<h3>Papapa De Paul</h3>C&#39;est sympa de goûter au plat quand on a le ventre vide. <br/>Allez, si même les fous gèrent, vous aussi, vous allez gérer! Courage!<h3>Papa de Paul</h3>Il a l’air fatigué en effet mon fils! Prends bien soin de toi.