Jour 6 : Endlech zesummen (vum Anne-Marie geschriwwen) (enfin réunis (écrit par Anne-Marie))

La randonnée de l'enfer ! Hier déjà, le gîte se trouvait tout en haut de la butte du château, on y était arrivés tout au bout d'une côte à pic, l'objectif étant quand même de dissuader les Vikings. Résultat des courses, Paul s'était bien fait morigéner par la maîtresse des lieux : 《 Je vous avais pourtant bien dit au téléphone de passer par... 》 Bon d'accord, dans ma très grande magnanimité, je m'étais contentée de lever les yeux au ciel, on ne m'y reprendrait pas deux fois.

 

Aujourd'hui, on a accumulé des quantités innombrables de montées interminables (photo faisant foi) et une ou deux descentes. Enfin, Paul annonce triomphant qu'on est presque arrivés. Je retrouve le sourire, et là, paf, une côte, annoncée à 700 metres, le sourire commence à disparaître, mais le pire reste à venir : la pente est à 15 % (quinze !!!!) et la rue s'appelle l'atroce pente du crevant (véridique,  voir photo). Bref, j'ai failli crever, surtout qu'il faisait 30 degrés, mais c'est presque un détail. Sinon, on s'est quand même offert un moment de répit grâce à Daniel : on l'a attendu à la gare, je l'ai béni.

 

(Pour quelques détails ennuyeux qui n'intéressent personne, nous avons visité deux châteaux de Foulques Nerra, seigneur angevin des Xe et XIe siècle : Saumur et Montreuil-Bellay.)

<h3>Papa de Paul</h3>Est-ce qu’il y a des descentes de temps en temps quand même ? Courage et bonne continuation !<h3>Maman Paul</h3>Ce récit ne donne pas envie de faire du vélo avec Paul . Que de souffrances !