Journée pluvieuse : après un réveil et un petit-déjeuner plus tardifs que les jours précédents, nous avons hésité sur le chemin à prendre pour rejoindre Dijon sous les intempéries. Nous avions prévu d'emprunter de petites routes pour éviter le trafic, mais notre hôte nous recommandait de prendre la grosse départementale, censée être déserte un dimanche matin, afin d'arriver plus rapidement. Finalement, Daniel a eu l'idée lumineuse de reprendre la voie bleue jusqu'à Auxonne, puis de regagner Dijon en TER. Ainsi, nous n'avons fait qu'une vingtaine de kilomètres à bicyclette, exploit étant donné la pluie battante et le froid mordant.
Arrivés à Auxonne peu après midi, nous avons déjeuné dans une crêperie. Cinq crêpes, deux litres de cidre et quatre boules de glace plus tard, nous avons exploré l'église et le château d'Auxonne, bien heureux d'avoir opté pour ce trajet. Le train de 15 h 30 a réjoui le ferrovipathe de la bande, qui a discuté avec un contrôleur des modèles de train. Enfin parvenus à la gare de Dijon, nous avons eu la surprise de retrouver notre ami châtelleraudais (quatrième rencontre en trois jours), lui aussi embarqué dans un périple en train pour regagner sa Vienne. Nous avons été amusés de découvrir son prénom : Daniel.
À Dijon, nous avons pris possession de nos quartiers, planifié les prochains jours, fait une lessive et curiosé dans le centre.